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Compte-rendu de visite d’expositions

Vendredi, il fait beau. Hop ! Direction Paris par le train pour une petite virée perso.

00_Francesca_Piqueras_PhoenixPremier point de chute : la Galerie de l’Europe, rue de Seine, M° Odéon, à moins d’une heure de Thorigny.
Francesca Piqueras y est à nouveau exposée. Cette fois-ci ce sont les restes du port d’Arromanches.
La mer, le ciel, le béton, quelques oiseaux. Du beau tirage très grand format, 90 x 120 cm.
Moi ça m’émeut. L’an passé j’avais admiré son travail sur les anciens forts métalliques construits par les anglais pour se protéger d’une invasion d’Hitler, qui n’en finissent pas de rouiller dans l’estuaire de la Tamise. Elle a aussi travaillé sur des cargos échoués ou des plates-formes pétrolières.

 

 

 

Ensuite, une petit coup de métro jusqu’à Raspail, la Fondation Cartier pour l’Art Contemporain. Deux photographes y sont exposés :
Daido Moriyama, avec une expo intitulée « Daido Tokyo » et Fernell Franco avec une rétrospective « Cali clair-obscur ».
Pour le japonais, j’ai du mal. C’est très coloré, néon, pop, ça ne me dit rien.
Par contre, le colombien Fernell Franco expose de la grande photo noir et blanc humaniste : la ville de Cali avant qu’elle ne soit ravagée par le trafic de drogue, avec ses bars, ses billards, des immeubles à l’abandon, des prostituées, des scènes de rue.
A ne pas manquer pour les fans de noir et blanc argentique.

 

Retour au métro, direction Notre-Dame de Lorette pour une visite préparée de la Nouvelle Athènes : rue de Châteaudun, rue Saint Georges, rue Saint Lazare, rue Taitbout, square d’Orléans, rue de la Rochefoucauld, rue de la Tour des Dames, rue d’Aumale, place Saint Georges, rue Henry Monnier, rue Clauzel, rue des Martyrs, rue de Navarin et pour finir la rue Victor Massé avec tous ses magasins de guitares.
C’est l’occasion de m’essayer à un genre que le Club pratique peu : la photo d’architecture. Il faut laisser le 10-22 s’exprimer. Par contre gros boulot à la maison sous Lightroom pour redresser les immeubles. On pourrait tenter, au Club, sur ce thème, des travaux comparatifs entre Lightroom et DXO.

 

La rue Victor Massé mène tout droit place Blanche qui est à un pas de la place de Clichy. Je ne peux pas manquer le détour par le BAL.
Noémie Goudal y expose des tirages immenses, quatre mètres sur cinq, avec encore du béton brut : « Cinquième Corps ».
C’est plus du domaine de l’installation que de celui de la photo, mais ça me plaît beaucoup. Je reste seul pendant une demi-heure dans le sous-sol du BAL ce qui me laisse le loisir d’essayer de m’approprier, en le photographiant, le travail de Noémie Goudal. Sans vraiment y parvenir sauf peut-être un selfie de plus à rajouter à ma collection.

LMG_Noémie_Goudal_Cinquième_Corps LMH_6921

Gilbert.

PS : Compte-rendu de visite d’expositions, suite.

En fait j’étais allé à Paris chercher des tirages chez Négatif+. Comme ils les ont foirées, il y a fallu que j’y retourne. J’ai ajouté trois galeries à mon itinéraire toutes dans le Marais, toutes exposant des photos noir et blanc et toutes recommandables.

La Galerie Karsten Greve, 5 rue Debelleyme dans le 3ème expose Lynn Davis. Ça s’appelle « Desert and Ice ». Ce sont de très grand tirages, 90 x 90 cm, noir et blanc parfois légèrement virés bleu ou sépia. Des icebergs, des pyramides en Égypte, au Soudan, au Yémen, des temples en Jordanie, en Syrie (c’était avant) et aussi des arches au sud de l’Utah, sont tous travaillés de façon très pure, limpide, pâle. C’est très beau.

Lynn_Davis_Desert_and_ice

La Polka galerie, 12 rue Saint-Gilles – cour de Venise, toujours dans le troisième, présente « Arrivals & Departures » du danois Jacob Aue Sobol. Il a pris le transsibérien de Moscou à Pékin dans l’espoir de photographier les gens dans le train. Loupé, le train était vide. Il a donc photographié les gens dehors aux escales. Tirages 40 x 60 sur papier baryté, très contrastés, du noir très noir, un peu de blanc, peu de gris. Il y a quelques photos anecdotiques mais tous les portraits sont saisissants.

Jacob_Aue_Sobol_Arrivals_and_Departures

Enfin, rue de Quincampoix, la Galerie Fait & Cause présente les photos que Mat Jacob à prises de l’insurrection zapatiste dans l’état du Chiapas au Mexique de 1995 à 2013.

Mat_Jacob_Chiapas

 

 

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